Transition énergétique oblige, les nouvelles constructions doivent désormais prendre en compte les normes écologiques. Ces normes s’appliquent notamment aux toitures, qui doivent intégrer des systèmes apportant une valeur ajoutée en matière d’économie d’énergie et / ou de préservation de la biodiversité. Dans le but de lier design et écologie, les architectes ne manquent pas de créativité pour concevoir des toitures innovantes. Panneaux solaires, toitures végétalisées ou en bois, voyons quelles sont les différentes possibilités.
Le toit végétal intensif : ce qu’il faut savoir
La spécificité de ce toit est d’avoir un jardin potager ou un jardin-terrasse. Les avantages de ce type de toit sont qu’il est à la fois un bon isolant acoustique et thermique. Il bloque les ultra-violets et permet de restreindre les îlots de chaleur. Cultivé, il est également un espace vert de plus autre que le jardin traditionnel. La densité de la terre cultivable permet aussi l’absorption de l’eau de pluie. Enfin, ce type de toiture accroît la valeur du bien immobilier.
Côtés inconvénients, ce jardin en hauteur nécessite un entretien spécialisé. Ils ont besoin d’une étude de faisabilité très technique. Avec un poids considérable et un système d’irrigation précis, un plan assez complexe est essentiel. Avec ces exigences, il peut être également très coûteux. Pour bénéficier d’une toiture végétale chez soi, il est préférable de faire appel à un couvreur professionnel comme sur ce site.
Le toit végétal extensif
Ce type de toit est un terrain nu. Contrairement au toit végétal intensif, il n’est pas cultivé. Il s’agit en effet d’une partie de terre pré plantée, que l’on retrouve sous forme de tapis végétal couvrant le toit. Il est généralement fait à partir de types de pelouse. Il est facile à installer et présente les mêmes avantages que le toit végétal intensif. Il augmente également la durée de vie du toit et le protège des différentes dégradations.
Avec un matelas de gazon, ce type de toit est aussi lourd. Une bonne et forte structure pour le soutenir est indispensable et son installation est donc complexe. Ce genre de toiture doit être élaboré à la construction et non être conçue dans une optique de rénovation énergétique. En effet, il se peut que les anciennes charpentes ou piliers ne supportent pas son poids. Ce type de toit, bien qu’il soit végétal, n’est pas cultivable. La densité de la terre ne le permet pas et les systèmes d’irrigation et les compositions non plus. Pourtant, ce type de toit nécessite un entretien régulier avec beaucoup de spécificité. Moins cher que le toit végétal intensif, il n’en demeure pas moins assez coûteux par rapport aux toits traditionnels mais comporte tous les avantages de la végétalisation.
Toit en bois
Le toit en bois sort de l’ordinaire. On a en effet tendance à minimiser ses qualités et à nourrir des préjugés à son sujet. Pourtant, réalisés en bardeau de cèdre ou de mélèze, un toit en bois est très résistant à l’humidité. Ce type de bois ne putréfie pas facilement et reste résistant aux vents lorsqu’il est correctement réalisé. Côté design, ce dernier offre un aspect naturel et original.
Le problème de ce toit en bois se situe au niveau de la densité. Celle-ci ne permet pas toujours une protection suffisante face à la grêle par exemple. De plus, sur ce type de bois, une teinture doit être appliquée qui permet de lutter contre les insectes qui nuisent à sa durabilité. Enfin, une des plus grandes préoccupations liée à ce type de toit est le risque d’incendie. Sa structure est en effet inflammable et ne s’utilise pas dans certaines régions.
La toiture photovoltaïque
Bien sûr, quand il s’agit de mettre à profit son toit pour l’écologie, impossible de ne pas évoquer les panneaux solaires. Installer une toiture photovoltaïque permet en effet de produire de l’électricité ou de la chaleur gratuitement en utilisant l’énergie solaire. Utilisée en autoconsommation ou destinée à la revente à un fournisseur d’énergie via EDF OA par exemple, une toiture photovoltaïque fait faire de belles économies d’énergie et contribue à aller dans le sens de la transition énergétique. Combinée à un parterre végétale, l’installation photovoltaïque peut augmenter ses rendements grâce notamment à la fraîcheur que dégagent la végétation. En effet, lorsqu’il se réchauffe, un panneau solaire perd en rendement.